Quelque part, les femmes boivent la mer

J’ai entendu des récits de suicide par noyade de certaines autrices, des histoires de sirènes me sont revenue et de là, je me suis interrogée sur l’esthétisation des femmes par l’eau. Pour qu’il ne nous reste pas que des récits sexualisés de celles qui disparaissent au fond des mers ou des rivières, je reprends les histoires qui nous sont transmises ou qui font partie de la mémoire collective, de la Petite Sirène à l’Ophélie du tableau de John Everett Millais.

Installation performative, tissu brodé (400x15cm), manteau, cintre, fil de pêche, vidéo d’une caméra de surveillance sur la plage de Brighton (8,30 min en boucle).

« il y a assez de mots pour dire tout ce que nous étions dans leurs yeux mais rien pour dire ce que nous ne sommes pas

alors je brode » 

L’installation est une trace de la performance qui a été activée et qui peut l’être encore. C’est un hommage à Virginia Woolf, à Ann Quin, à l’écriture, à la broderie, aux histoires oubliées.

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